• Voici les 181 députés et sénateurs (sur 908, soit à peine 20%...) qui ont dit "non" à la révision constitutionnelle préalable à la ratification du traité de Lisbonne lors du Congrès de Versailles le 4 février 2008, respectant en cela le résultat du référendum du 29 mai :

    Députés : Groupe UMP (3 / 318) : MM. Patrick Labaune, Franck Marlin et Jacques Myard.

    Groupe Socialiste, radical, citoyen et divers gauche (91 / 204) : Mme Sylvie Andrieux, MM. Jean-Paul Bacquet, Jean-Pierre Balligand, Gérard Bapt, Claude Bartolone, Jacques Bascou, Christian Bataille, Christophe Bouillon, François Brottes, Thierry Carcenac, Laurent Cathala, Bernard Cazeneuve, Jean-Paul Chanteguet, Alain Claeys, Jean-Michel Clément, Gilles Cocquempot, Pierre Cohen, Pascal Deguilhem, Marc Dolez, Jean-Pierre Dufau, William Dumas, Jean-Louis Dumont, Mme Laurence Dumont, MM. Jean-Paul Dupré, Philippe Duron, Olivier Dussopt, Christian Eckert, Henri Emmanuelli, Laurent Fabius, Albert Facon, Mme Martine Faure, MM. Hervé Féron, Pierre Forgues, Mme Valérie Fourneyron, MM. Michel Françaix, Jean-Claude Fruteau, Mme Geneviève Gaillard, MM. Daniel Goldberg, David Habib, Mme Sandrine Hurel, MM. Christian Hutin, Jean-Louis Idiart, Mme Françoise Imbert, MM. Michel Issindou, Serge Janquin, Régis Juanico, Jean-Pierre Kucheida, Mme Conchita Lacuey, MM. Jérôme Lambert, Jean Launay, Patrick Lebreton, Gilbert Le Bris, Mme Catherine Lemorton, MM. Jean-Claude Leroy, Serge Letchimy, Michel Liebgott, Mme Martine Lignières-Cassou, MM. François Loncle, Jean Mallot, Mme Marie-Lou Marcel, M. Philippe Martin, Mmes Martine Martinel, Frédérique Massat, MM. Gilbert Mathon, Didier Mathus, Kléber Mesquida, Jean Michel, Didier Migaud, Arnaud Montebourg, Philippe Nauche, Henri Nayrou, Alain Néri, Michel Pajon, Christian Paul, Germinal Peiro, Jean-Luc Pérat, Jean-Claude Perez, Mme Catherine Quéré, M. Simon Renucci, Mmes Marie-Line Reynaud, Chantal Robin-Rodrigo, M. Patrick Roy, Mme Odile Saugues, M. Christophe Sirugue, Mme Christiane Taubira, MM. Pascal Terrasse, Jacques Valax, Michel Vauzelle, Michel Vergnier, Alain Vidalies et Jean-Michel Villaumé.

    Groupe Gauche démocrate et républicaine (21 / 24) : Mme Marie-Hélène Amiable, M. François Asensi, Mmes Huguette Bello, Martine Billard, MM. Alain Bocquet, Patrick Braouezec, Jean-Pierre Brard, Mme Marie-George Buffet, MM. Jean-Jacques Candelier, André Chassaigne, Jacques Desallangre, Mme Jacqueline Fraysse, MM. André Gerin, Pierre Gosnat, Maxime Gremetz, Jean-Paul Lecoq, Alfred Marie-Jeanne, Roland Muzeau, Daniel Paul, Jean-Claude Sandrier et Michel Vaxès.

    Groupe Nouveau centre (2 / 22) : MM. Philippe Folliot et Jean-Christophe Lagarde.

    Non inscrits (4 / 9) : Mme Véronique Besse (MPF), MM. Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République), Jean Lassalle (Modem) et François-Xavier Villain (divers droite).

    Sénateurs :

    Groupe UMP (4 / 159) : MM. André Lardeux, Roland du Luart, Mme Lucette Michaux-Chevry et M. Charles Pasqua.

    Groupe Socialiste (30 / 96) : MM. Bernard Angels, David Assouline, Mmes Maryse Bergé-Lavigne, Alima Boumediene-Thiery, MM. Jean-Louis Carrère, Michel Charasse, Pierre-Yves Collombat, Roland Courteau, Jean Desessard, Michel Dreyfus-Schmidt, Mme Josette Durrieu, MM. Charles Gautier, Jean-Pierre Godefroy, Claude Haut, Mmes Annie Jarraud-Vergnolle, Bariza Khiari, MM. André Lejeune, Alain Le Vern, Jean-Pierre Masseret, Marc Massion, Jean-Luc Mélenchon, Jean-Pierre Michel, Michel Moreigne, Daniel Percheron, Marcel Rainaud, Gérard Roujas, Claude Saunier, Jean-Marc Todeschini, Robert Tropeano et André Vantomme.

    Groupe Communiste, républicain et citoyen (23 / 23) : Mme Eliane Assassi, M. François Autain, Mme Marie-France Beaufils, MM. Pierre Biarnès, Michel Billout, Mme Nicole Borvo Cohen-Seat, MM. Robert Bret, Jean-Claude Danglot, Mmes Annie David, Michelle Demessine, Evelyne Didier, MM. Guy Fischer, Thierry Foucaud, Mmes Brigitte Gonthier-Maurin, Gélita Hoarau, MM. Robert Hue, Gérard Le Cam, Mme Josiane Mathon-Poinat, MM. Jack Ralite, Ivan Renar, Odette Terrade, Bernard Vera et Jean-François Voguet.

    Groupe Rassemblement démocratique et social européen (1 / 16) : M. Bernard Seillier (MPF)

    Non-inscrits (2 / 6) : MM. Philippe Darniche (MPF) et Bruno Retailleau (MPF).


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  • Rencontre avec C. d'Alelio,Président du Groupe Politique Européen Progressiste Fédéraliste  Alliance Etats Unis d'Europe.
                                 
                                     

                                                             de  Charles La Rochelle

     

    Ce matin, le soleil qui rayonne sur Bruxelles,le siège des institutions européennes,devrait  encourager tous les citoyens à envisager l'avenir de l'Europe avec optimisme,mais le mien s'est dissipé après avoir constaté avec quelle réalisme et lucidité, le Président d'Alelio m'a confié sa préoccupation ,suite  au nouveau dérapage dont  les chefs des 27 pays de l'Union Européenne ont étés les acteurs hier,19 octobre 2007, au cours de leur réunion  à Lisbonne.

    LR.  Monsieur d'Alelio ,où voyez- vous un dérapage dans
    la décision des 27 prise hier à Lisbonne,donnant le feu vert au Traité en version raccourcie du Traité  Constitutionnel?

    d'A. Pensez-vous que le fait d' avoir annoncé aux citoyens européens,au mois de juin 2007, que le Traité Constitutionnel aurait subi pendant l'été une cure d'amaigrissement ,justifie la décision prise hier à Lisbonne par les 27 chefs d'Etat de l'UE  de faire passer le Traité en force dans chaque état ,par le seul vote parlementaire ,en excluant ainsi tout recours à la consultation populaire par voie référendaire (ormis l'Irlande)? Les citoyens européens doivent prendre conscience du travail méticuleux qui a été entrepris par la lobby des radicaux du libéralisme par le biais d'un discours  enchanteur véhiculé par la "socialdémocratie"dans plusieurs pays de l'UE.

    LR. Le jugement que vous portez sur cette décision  
            n'est-il pas trop sévère,finalement, les chefs d'Etat
           de l'UE essaient de  se remettre du traumatisme qu'il
          ont subi avec le NON français et hollandais ?

    d'A. Monsieur la Rochelle,je trouve déjà préoccupant le fait que des Chefs d'Etat soient traumatisés par la décision prise démocratiquement par les citoyens de la France et de la Hollande,pays membres fondateur de l'UE,donc, ayant une
    maturité civique européenne sans faille.D'autre part, trouvez-
    vous normales les scènes d'enthousiasme délirant desquelles  les citoyens de l'UE ont été témoins hier au JT , où  l'on
    voyait des chefs d'Etat  se donnant à des embrassades ,coupe de champagne à la main, dignes d'une finale de coupe des champions entre le Liverpool et la Juventus !

    LR. En effet, la scène était  plutôt grottesque...

    d'A.  L'enthousiasme de l'Europe passe avant tout par le bien-être des citoyens européens .
    Mais comment peut-on parler de bien-être,quand, face à un Traité Constitutionnel très contreversé ,au lieu d'ouvrir un vaste débat politique sur le devenir de l'Union Européenne,
    on a préféré prendre un raccourci qui s'est traduit par un faux semblant de conférence intergouvernementale, pendant l'été 2007 ,lequel a accouché aujourd'hui d'une souris sous forme de Traité simplifié.Le  raccourci pris par les chefs des 27 pays de l'UE est très périlleux car, par leur inconscience politique ,ils sont en train de miner les bases mêmes de la démocratie européenne qui a la même valeur que la démocratie athénienne de Socrate ,existant dans la Grèce ancienne. Notre système démocratique est envié dans le monde entier;c'est un système qui a été mis en place ,il y a soissante ans,par des hommes comme : Monnet,Schuman,De Gasperi,Spaak et Adenauer.
    Des hommes qui ,par amour pour l'humanité, ont permis
    aux peuples européens d'aboutir à une paix solide  que l'Europe n'avait jamais su réaliser en vingt siècles d'histoire.

    LR.  monsieur d'Alelio,en tant que Président d'un jeune  groupe politique  qui, avec les verts européens, est le seul groupe  organisé d'une manière transnationale dans l'Union Européenne,que proposez-vous,car la critique est toujours plus facile à exercer quand on n'est pas au pouvoir?

    d'A. Notre Groupe n'a aucune intention de s'amuser à faire de
           la polémique.Il est nécéssaire ,Monsieur La Rochelle, de tirer la sonnette d'alarme quand les fondements mêmes de l'Union Européenne sont en danger.
          Quand à faire des propositions dans un contexte politique européen à sens unique,où les chefs de gouvernement de l'UE s'enthousiasment déjà à l'idée de mettre à la tête de l'Union Européenne ,réformée avec le nouveau Traité,comme premier Président de l'histoire de l'Union Européenne, Monsieur Tony Blair, l'associé du Président des USA,Bush, dans l'invasion ,en 2003 ,de l'Iraq avec les désastres géopolitiques et humanitaires qui s'en sont écoulés,vous devinez aisément ma réponse.
    Monsieur La Rochelle,dites-moi, que vont penser de nous les pays du monde entier ,losqu'ils verront que 27 pays d'Europe
    auront mis à la tête de l'UE un homme (Blair)qui a choisi,sans motif sérieux,les armes au dialogue diplomatique,la mort à la vie,la guerre civile religieuse au dialogue  interconfessionnel.Comment parler de proposition,quand nous avons un travail d' alphabétisation du dialogue démocratique à reinsérer dans le monde politique européen et des dirigeants actuels de l'UE?

    LR. Quelles initiatives peuvent-elles être prises pour redresser le navire qui chavire?

    d'A. Le formidable réseau citoyen français qui avait été mis en place en 2005 pour le référendum du 29 mai,doit être remis en  activité.Et cette fois, nous estimons que les allemands seront bien contents de participer à une mouvence citoyenne européenne avec les français, pour contenir cette fuite en avant des dirigeants politiques européens.Mais  il faut faire vite!
     


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  • Nous vous invitons à lire l'article du "Le Monde" du 25 avril 2007 :

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-901580,0.html?xtor=RSS-3208


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  • Au moment où nous voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de la Libération, nous, vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France Libre (1940-1945), appelons les jeunes générations à faire vivre et retransmettre l'héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle. Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et soeurs de la Résistance et des nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace n'a pas totalement disparu et notre colère contre l'injustice est toujours intacte.

    Nous appelons, en conscience, à célébrer l'actualité de la Résistance, non pas au profit de causes partisanes ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de pouvoir, mais pour proposer aux générations qui nous succéderont d' accomplir trois gestes humanistes et profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la flamme de la Résistance ne s'éteigne jamais:

    Nous appelons d'abord les éducateurs, les mouvements sociaux, les collectivités publiques, les créateurs, les citoyens, les exploités, les humiliés, à célébrer ensemble l'anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944: Sécurité sociale et retraites généralisées, contrôle des "féodalités économiques", droit à la culture et à l'éducation pour tous, une presse délivrée de l'argent et de la corruption, des lois sociales ouvrières et agricoles, etc. Comment peut-il manquer aujourd'hui de l'argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales, alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l' Europe était ruinée? Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie.

    Nous appelons ensuite les mouvements, partis, associations, institutions et syndicats héritiers de la Résistance à dépasser les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité aux causes politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus seulement à leurs conséquences, à définir ensemble un nouveau "Programme de Résistance" pour notre siècle, sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de l'intolérance et de la guerre, qui eux-mêmes se nourrissent des injustices sociales.


    Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les grands-parents, les éducateurs, les autorités publiques, à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation machande, le mépris des plus faibles et de la culture, l'amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous. Nous n'acceptons pas que les principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts privés, contrairement au programme du Conseil national de la Résistance et aux ordonnances sur la presse de 1944.


    Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection : "Créer, c'est résister. Résister, c'est créer".


    Signataires :


    Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, Maurice Voutey.


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  • Huit pays de l'UE se sont réunis à Riga (Lettonie), ce 11 avril 2007, pour insister sur l'application du Traité Constitutionnel Européen ,en dépit du NON de la France et de la Hollande et de la Déclaration de Berlin.

    L'Union Européenne a des pays Membres qui récidivent dans le cadre du TCE, sans se soucier des conséquences de leur action sur l'équilibre fragile trouvé avec la Déclaration de Berlin, le 25 mars 2007, par les 27 pays Membres de l'UE.

    En effet, hier 10 avril- la presse ne mettant apparemment pas en évidence cette information - à Riga (même ville où ,au mois de novembre 2006, a eu lieu la réunion du Conseil des Chefs d'Etats Membres de l'Otan) , huit Chefs d'Etats Membres de l'UE se sont réunis pour faire avancer le Traité Constitutionnel Européen.

    L'Allemagne,l'Italie,l'Autriche,la Finlande,la Lettonie,le Portugal,la Pologne et l'Hongrie continuent à tisser leur toile, profitant du fait que la France est occupée par l'élection présidentielle et que, dans la campagne des candidats, l'Europe n'est pas au cœur de leurs débats.

    Aujourd'hui, le Président italien Napolitano a déclaré que « la réunion du Conseil européen du mois de juin 2007 devra prendre une décision définitive sur l'application du TCE, à partir de 2009. »

    Hors, la même Angela Merkel a mis en évidence, le 25 mars 2007 à Berlin, que :

    - dans le Traité modifié, le mot Constitutionnel est banni ;
    - lors du Conseil européen en juin 2007, une Intergouvernementale aura
    pour mission de modifier le Traité de 2004 et de présenter le nouveau Traité avant le début la Présidence européenne de la France (du 1er juillet 2008 au 31 décembre 2008).

    De toute évidence,le TCE, ratifié par les 18 états Membres de l'UE du Club néo-libéral de Madrid, est mort à sa naissance.

    A' quel jeu certains membres de l'Union Européenne sont-ils en train de jouer ?

    Cela ressemble au jeu de l'oie : à chaque déclaration de l'UE, utile à aller de l'avant sur le chemin d'un accord sur la réforme d'un Traité rejeté par plusieurs millions de citoyens européens, voilà que surgissent des états Membres de l'UE réaffirmant le status quo de la signature faite à Rome, en automne 2004, (entre autres de la Turquie) du Traité Constitutionnel Européen ;retour à la case de départ...

    Le Président d'Alelio du groupe politique européen Alliance Etats Unis d'Europe avait donc raison, lors de l'interview qu'il m'a accordée en février 2007,après la réunion des Etats membres (18)de l'UE du Club de Madrid ,de se préoccuper pour le futur des citoyens français et européens qui,disait-il,ne sont pas au cœur des préoccupations du Club de Madrid, dont le souci principal consiste à aller de l'avant pour construire une nouvelle Europe néo-libérale.

    En constatant l'arrogance avec laquelle les 8 Chefs d'Etat, présents aujourd'hui à Riga, insistent pour continuer à porter de l'avant le TCE,je ne peux que donner raison au Président d'Alelio.

    La France et les Français ont la responsabilité citoyenne de choisir un Président de la République qui défendera à bras le corps le modèle social français et, de surcroît, le modèle européen,car des millions de citoyens européens ont le regard tourné vers eux,confiant dans les valeurs universelles incarnées par la France depuis les Lumières.


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